Shahada

DE Fida Mohissen
MISE EN SCÈNE François Cervantès

Shahada \∫a.a.da\ féminin
(Racine SH – H – D qui signifie être présent, être témoin, attester)
1. Témoignage
2. Profession de foi musulmane, premier pilier de l’islam
3. Martyr

Shahada est une plongée archéologique dans les souvenirs d’une vie, pour tenter de déterrer du fin fond de la mémoire ce qui peut faire naître chez un jeune homme la tentation de la radicalité et retrouver les traces de la lente et mystérieuse libération d’un corps et d’une âme.

Au gré des souvenirs, Fida et le jeune homme qu’il a été, racontent le parcours d’une vie, jusqu’à l’homme qu’il est aujourd’hui et qui a fait le pari de l’amour.

DE Fida Mohissen
MISE EN SCÈNE François Cervantès
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Amandine du Rivau
AVEC Fida Mohissen et Rami Rkab
COSTUMES ET ACCESSOIRES Virginie Breger
CRÉATION LUMIÈRE Christian Pinaud
CRÉATION SONORE Gabriel Acremant 

COPRODUCTION ’Entreprise – Cie François Cervantes, la Compagnie Isharat, Théâtre de Poche – Bruxelles, Manège Maubeuge, Scène Nationale, Théâtre Montansier – Versailles, Chateauvallon-Liberté, Scène Nationale, Association Centre Culturel et Artistique Jean Lurçat – Scène Nationale d’Aubusson et Fabriqué à Belleville-FAB.
SOUTIEN SPEDIDAM

Il y a deux ans, Fida Mohissen avait présenté une lecture scénique de Ô toi que j’aime, un texte qu’il avait écrit sur la radicalisation, et nous avions ensuite eu une longue discussion, sur son écriture, sur le sujet, sur la façon de le traiter sur un plateau de théâtre.

Fida m’a demandé ensuite de l’accompagner dans les changements qu’il allait faire pour ce texte, ce que j’ai fait avec plaisir : Fida me touche beaucoup et j’aime nos discussions détaillées sur la dramaturgie et l’écriture. Ô toi que j’aime, c’était une grande pièce, avec beaucoup de personnages et une grande part de fiction J’avais proposé à Fida de resserrer autour d’une écriture plus personnelle et intime.

Maintenant son texte est ramassé autour de deux « personnages » :
– Fida aujourd’hui, homme mûr vivant en France, marié, deux enfants, auteur et metteur en scène dirigeant un théâtre à Avignon,
– Fida, jeune homme Syrien, érudit en langue arabe et en éducation religieuse, « imbibé de dieu », découvrant le théâtre avec passion, quittant la Syrie et découvrant l’occident, terre diabolisée dans son pays d’origine.

Après la lecture que Fida a faite à Avignon cet été, j’ai accepté de faire la mise en scène de ce texte qui porte en lui une puissance théâtrale. Il s’agira de révéler, jusque dans le système nerveux des deux acteurs, l’affrontement mortel de deux visions du monde, de deux ordres irréconciliables : une vie conçue comme un chemin vers l’au delà où le corps doit être maîtrisé, ou une vie dédiée à l’amour où le chemin possible vers le sacré serait dans la relation à l’autre.

Un homme se confie à nous, et deux aspects de ce même être se déchirent pendant cette confidence. Le mot « confidence », anciennement, voulait dire confiance Est ce que je peux vous faire confiance ? Est ce que je peux me faire confiance ?

Peut être que durant toute notre vie nous cheminons avec plusieurs êtres en nous, qui tantôt s’affrontent tantôt se mettent d’accord. Nous portons en nous un peuple, et la confidence est un premier pas vers la réunification.

François Cervantès, Octobre 2021

« Chavirant, passionnant, dans le propos, comme dans la langue, comme dans l’interprétation. » TTT- Télérama

 

« Fida Mohissen et Rami Rkab, précisément et élégamment dirigés par François Cervantes, interprètent une bouleversante traversée existentielle. Sidérant d’intelligence, de bonté et de force. Immanquable ! […] Un des meilleurs spectacles de tous ceux que l’on peut voir cet été à Avignon. »  La terrasse

 

« Épure, perfection, émotion, hymne à l’amour d’une bouleversante sincérité : c’est rare, un spectacle qui réconcilie avec le genre humain » Le canard enchainé

 

« Cette « fiction-témoignage » est un récit poignant, prenant la forme originale d’un dialogue avec soi-même, à deux âges de la vie. » France culture

 

« Récit intime, presque autobiographique – Fida Mohissen le qualifie de “fiction-témoignage” –, Shahada se délie comme un dialogue entre passé et présent, entre racines identitaires et émancipation (…) Interpellé et emporté dans le tourbillon de cette éclairante confession déposée avec pudeur, poésie et retenue, le public sort troublé et ému par tant d’audace, dont on ne peut que souhaiter qu’elle rayonne au-delà des murs des théâtres. » La libre Belgique

 

« Fida Mohissen se confronte à sa jeunesse exaltée et radicale pour raconter, sans les fioritures poseuses ni les affèteries de la belle âme, le parcours de l’asservissement haineux à l’amour serein. » La terrasse

 

« Grâce à une langue épurée, réduite à l’essentiel, et à un récit tout aussi économe, Fida Mohissen fait de son histoire personnelle un parcours que chacun peut rejoindre depuis l’endroit qu’il souhaite : par le théâtre ou la religion, par la spiritualité, la question de la personnalité ou encore de la liberté. » Scène web

 

« Dans la mise en scène du délicat et amical François Cervantès, c’est Rami Rkab qui porte l’essentiel du message…Il est précis, aigu, tendre. (…) Un grand moment qui nous éclaire sur notre temps. Au plus complexe de nos sociétés occidentales. » Le journal d’Armelle Héliot

 

« On sort de Shahada bouleversé » L’écho

 

« Le propos (…) tend vers l’universel » Demandez le programme

 

 

« Le paradoxe entre l’Adulte et le Jeune Homme se dessine tout au long de la pièce, signant une prose rythmée d’émotion et d’humour (…) Une histoire témoignant d’une expérience qui doit résonner chez beaucoup de personnes tiraillées entre deux modèles culturels. » Le suricate

CONTACTS
Diffusion : Anne-Sophie Lombard as.lombard@fabriqueabelleville.com
Production exécutive et déléguée : Émilie Ghafoorian – 06 18 65 57 00 e.vervaet@fabriqueabelleville.com

CRÉATION le 13 septembre 2022 au Théâtre de Poche de Bruxelles
TOURNÉE saisons 22-23, 23-24, 24-25
Avignon OFF juillet 2023