Gregory, et pendant ce temps-là…
UNE ÉCRITURE COLLECTIVE dirigée par Delphine Bentolila
MISE EN SCÈNE Delphine Bentolila
Il s’agit d’une écriture collective, qui questionne la société dans sa représentation de l’intime autour du rapport ambigu qu’entretiennent la fiction et le réel dans nos vies.
1985 : Le comité de rédaction de LIBERATION s’interroge sur la publication de la tribune de Marguerite Duras incriminant Christine V. du meurtre de son fils.
Et pendant ce temps-là, un couple s’achète un canapé en cuir, une ouvrière du textile laisse un jeune homme enregistrer ses confidences, Eve voudrait devenir Marie-Claude…
Gregory, et pendant ce temps-là… nous invite à regarder à la loupe l’intimité de destins croisés et
traverse les années 80 à nos jours questionnant « le tout dire et le tout montrer ».
DISTRIBUTION
AVEC Lucile Barbier, Delphine Bentolila, Nicolas Dandine, Régis Lux, Laurence Roy, Amandine du Rivau, Félix Villemur-Ponselle
DRAMATURGIE Delphine Bentolila & Amandine du Rivau
CRÉATION LUMIÈRE Michaël Harel
SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES Nicolas Dandine
PRODUCTION
COPRODUCTION By Collectif, Fabriqué à Belleville, Théâtre des Possibles (Perpignan), Théâtre dans les Vignes (Couffoulens).
PRODUCTION DÉLÉGUÉE Fabriqué à Belleville
SOUTIENS & PARTENAIRES
DRAC (ministère de la Culture) – Été culturel 2023
École de la Comédie de Saint-Étienne – DIESE # Auvergne-Rhône-Alpes,
Le Pari – Tarbes en Scène – Mairie de Tarbes,
Conseil Départemental de la Haute-Garonne – Espace Roguet (Toulouse),
La Maison du Peuple – Scène conventionnée (Millau).
NOTE D'INTENTION
« SUBLIME, FORCÉMENT SUBLIME CHRISTINE V. »
Cela fait plusieurs années que nous sommes fasciné.e.s par la puissance d’autofiction des réseaux, ces fenêtres au travers desquelles chacun.e met en scène et en image son quotidien. Questionner la porosité de cette frontière entre l’espace de l’intime et celui du publique est aujourd’hui pour nous une nécessité.
Qu’est-ce qui, au fond, diffère de notre travail d’artistes ? Cela questionne l’essence même de notre métier : au théâtre, nous représentons nos intimités, nous les jouons, nous les mettons en récit et nous cherchons toujours la limite de ce qu’il est possible de montrer ou pas. Questionner le « tout dire et tout montrer » de notre société c’est questionner la place du théâtre et son rôle : Là où la société montre, déballe, exhibe, le théâtre lui, représente, questionne, rend signifiant. Nous nous sommes demandé.e.s à quel moment de notre histoire commune, la société a basculé dans cette « mise en vitrine » de l’intime.
Les années 80, synonymes de changement politique, social et culturel, représentent le terreau à partir duquel ont germé de nouvelles manières de communiquer et de divertir le public. Un bouleversement notamment porté par la liberté de la presse et une nouvelle forme de journalisme. Nous avons cherché, ce qui dans ces années-là pourrait être l’un des symptômes de cette nouvelle manière de communiquer, à l’origine du « tout dire et du tout montrer » et nous sommes parvenu.es à l’affaire Grégory et à la manière dont toute la presse locale et nationale s’en est emparée et a fait de ce fait divers, un fait social total.
En nous replongeant dans les méandres de cette affaire au goût amer de fiasco judiciaire, d’instruction bâclée et d’enquête arbitraire, un évènement particulier a retenu toute notre attention car il venait toucher le coeur même de notre sujet et de notre questionnement. Il s’agissait de la parution dans LIBÉRATION de l’article de Marguerite Duras sur l’affaire Grégory dans lequel l’autrice incriminait la mère de l’enfant, outrepassant le droit à la présomption d’innocence, alors même que cette dernière venait d’être libérée de sa détention provisoire. La parution de cet article représentait un des symptômes de cette bascule entre fiction et réel. Il était l’évènement où l’écriture s’empare de la réalité et, sous couvert de littérature, se permettait d’exploiter toutes les ficelles du roman en créant un angle inédit pour le plus grand plaisir de l’opinion publique avide de rebondissement dans une enquête qui piétinait depuis plusieurs mois. Au travers de cette publication, qui a soulevé chez LIBÉRATION beaucoup de débats, nous avons trouvé le point de départ de la pièce.
DANS LA PRESSE
« Seul en scène, l’acteur se dépouille méthodiquement des identités qu’il emprunte pour expliquer l’inexplicable. (…) Il bascule, ce faisant, de rôles de composition vers un jeu net, sans fioriture, comme s’il ôtait une à une des pelures d’oignons. Moins il joue et meilleur il est. Ce talent-là n’est pas donné à tout le monde. » TTT – TÉLÉRAMA SORTIR
« Le texte de Sarah Blamont, d’une belle densité dramatique, sans qu’en soit absent l’humour, est traversé de fulgurances poétiques, parfois inouïes (…). Et comment ne pas saluer la performance de Jérôme Fauvel, assumant seul la charge de tous les personnages, sans affèterie, dans ce spectacle qu’il met en scène. » LA GRANDE PARADE
« Un excellent comédien, Jérôme Fauvel, seul en scène, interprète de multiples personnages (…) Le texte s’inspire d’une histoire vraie. Sarah Blamont, l’autrice, précise que cette histoire a été pour elle une occasion de s’interroger sur «ce processus de renfermement, d’exclusion, de communautarisme qui mène à cette peur de l’Autre, jusqu’à sa détestation. » A2S PARIS
« La force de la représentation est de ne pas imposer de réponses toutes faites. Ni manichéen, ni manipulateur, le texte, honnête, s’interroge autant qu’il nous interpelle. (…) Jérôme Fauvel sans faillir porte un texte fort et intelligemment construit. » ARTS MOUVANTS
« Sous des dehors d’intrigue policière, la pièce nous invite à une plongée dans les drames quotidiens du racisme ordinaire. » ARTS-CHIPELS
PRATIQUE
Durée : 90 min
À partir de 12 ans
PROCHAINES DATES
CRÉATION
Tarbes – Théâtre des Nouveautés (dans le cadre du dispositif Le Pari – Tarbes en Scène) les 25 avril 2024 , 26 avril 2024 , 27 avril 2024 et 28 avril 2024
TOURNÉE
Espace Roguet – Toulouse le 17 mai 2024
Festival Off d’Avignon 2024, 11•Avignon
CONTACTS
DIFFUSION & PRODUCTION Clémence Martens 06 86 44 47 99 clemencemartens@histoiredeprod.com
COMPAGNIE Delphine Bentolila 06 62 66 05 94 delphinebentolila@gmail.com