Les Peintres au Charbon
DE Lee Hall
MISE EN SCÈNE Adrien Popineau
Plongez dans l’histoire vraie d’un groupe de mineurs anglais des années 1930 qui découvre la peinture par hasard et se prend de passion pour l’art. Les Peintres au Charbon raconte leur parcours, de la mine aux galeries, interrogeant la place de l’art dans nos vies. Avec une mise en scène évolutive et une ambiance sonore immersive, le spectacle donne à voir la transformation de ces ouvriers en artistes, prouvant que la créativité n’a ni classe sociale ni frontières.
DISTRIBUTION
DE Lee Hall
MISE EN SCÈNE Adrien Popineau
AVEC Adrien Popineau, Valentine Galey, Mati Galey, Nikola Krminac, Louise Dupuis, Fabien Floris, Benoit Dallongeville
CRÉATION LUMIÈRE François Leneveu
SCÉNOGRAPHIE Fanny Laplane
RÉGISSEUR TOURNÉE Léo Delorme
PRODUCTION
PRODUCTION Compagnie Les Messagers
PRODUCTION DÉLÉGUÉE FAB – Fabriqué à Belleville
COPRODUCTION Le Rayon Vert – Saint-Valéry-en-Caux, L’Archipel – Granville, La Halle ô Grains – Bayeux
Ce spectacle a reçu l’aide à la création de la Région Normandie
SOUTIENS CDN Du Théâtre des Quartiers d’Ivry, Théâtre Paris-Villette
Spectacle sélectionné pour le Speed Meeting de Région en scène 2024
Département de la Manche
Aide à la création de la DRAC Île-de-France
Aide à la résidence et à la création de la Région Île-de-France
REMERCIEMENTS Théâtre de la Tempête, Théâtre de l’Étincelle – Rouen
NOTE D'INTENTION
Peut-on faire de l’art sans être érudit ?
LA CURIOSITÉ
Pleurer sans savoir pourquoi face à une toile à laquelle nous ne comprenons rien.
Réinventer Le Malade imaginaire dans un dortoir à Auschwitz pour réussir à survivre.
Voici le point de départ. La preuve, bien qu’incomprise, que la vie humaine est intrinsèquement liée à l’art.
Qu’est-ce qui peut bien s’éveiller en chacun de nous, écoutant une chanson, découvrant un tableau, lisant un roman ?
Que cherchons-nous, lorsqu’à notre tour, nous prenons un pinceau ?
Il y a quelque chose d’universel dans le plaisir éprouvé face à l’art, dans l’épanouissement à s’en approcher.
C’est ici le premier axe de cette pièce : la révélation, pour ces personnages, du passage de la curiosité au désir ; l’aménagement de leur quotidien en quelques semaines pour laisser place à la peinture ; l’émerveillement, lorsque, pensant avoir peint une heure à peine, Oliver voit le jour se lever à sa fenêtre.
LA NÉCESSITÉ
Oliver est celui qui se distingue entre tous. Rapidement, ses peintures font place d’œuvres d’art, attirent l’œil des érudits. Et voici l’évènement dramaturgique fort de la pièce :
Passant comme les autres ses journées à la mine, comment est née cette capacité particulière ? Son talent relève-t-il de l’inné ? Tous d’ailleurs finissent par devenir artistes, au sens propre du terme, à force de pratique, de labeur. Là encore, comment sont- ils passés de l’artisanat à l’art ? Comment un mineur muni d’un pinceau, d’une toile et d’un chevalet devient, à force de s’en servir, un artiste face à son œuvre ? Qu’est-ce qui laisse à penser que certains êtres, touchés par la grâce, trouvent en eux la manière de transcender le divertissement pour créer du nouveau, du beau ?
LA LÉGITIMITÉ
Cette histoire vraie tient lieu d’anecdote extraordinaire. Non parce qu’un groupe d’hommes se découvre une passion commune mais parce que ces hommes sont mineurs, prolétaires, incultes et se découvrent du talent. Parce que, peut-être, mille autres comme eux auraient pu s’en découvrir mais passeront à côté de cette expérience.
Se pose la question de la légitimité en fonction de notre classe sociale. Soutenu par un milieu élitiste, trouvant le temps nécessaire à consacrer à une passion, un être aura sans doute plus de chance qu’un autre de se révéler artiste.
À toute généralité il faut des exceptions. Bien sûr, certains génies émanent de classes sociales ne les prédestinant à rien qui se rapproche du domaine de l’artistique. Mais, bien des fois, le génie reste terré dans l’ignorance.
La question de la légitimité trouve dans cette pièce un second prisme. Une fois nos personnages considérés en tant qu’artistes, sont-ils condamnés à se raconter eux-mêmes pour être reconnus par le monde de l’art ? Peuvent-ils aller plus loin, au-delà de leur quotidien, et être adoubés malgré tout ?
Cette question s’imposait à eux à l’époque et se pose encore aujourd’hui.
Ce spectacle vise finalement à galvaniser toute personne désireuse de s’exprimer artistiquement.
Mise en espace et univers sonore
Je souhaite que les personnages s’inscrivent au départ dans un espace étroit, confiné, presque contraignant en terme de mouvements.
Au fur et à mesure, on quittera le chez soi pour aller vers un espace plus large, plus lumineux, permettant à d’autres de le traverser.
Des bandes sons accompagneront le spectacle. Dans un premier temps, l’univers sonore évoquera leur quotidien dans une dimension âpre, besogneuse : des bruits de métaux, de pierres cassées, d’ascenseur descendant dans la mine. Ces sons se transformeront au fur et à mesure vers quelque chose de musical, harmonieux, ouvrant le champ des possibles.
Concernant la mise en espace comme l’univers sonore, il s’agit donc de passer du micro au macro, de schématiser leur ouverture à l’art et au monde de manière générale.
DANS LA PRESSE
À venir
PRATIQUE
Durée : 1h35
À partir de 10 ans
PROCHAINES DATES
- 5 Juil → 24 Juil 2025 . 11 • Avignon • Avignon
CRÉATION le 24 avril 2025 au Rayon Vert – Saint-Valéry-en-Caux
TOURNÉE saisons 24-25, 26-27, 27-28
FESTIVAL Avignon OFF juillet 2025