Les Héroïdes

CRÉATION COLLECTIVE d’après Ovide, avec des textes de Hélène Cixous, Ana Maria Martins Marques, Niki de Saint-Phalle, Ovide et l’ensemble de l’équipe de comédiennes

MISE EN SCÈNE ET DRAMATURGIE Flávia Lorenzi

Les Héroïdes est un spectacle inspiré de l’œuvre éponyme du poète latin Ovide, un recueil de lettres fictives écrites par 21 héroïnes à leurs amants absents. Nous en avons choisi sept qui nous emmènent sur les traces de Pénélope et son astucieux tissage ; d’Ariane et l’abandon sur l’île de Naxos ; de Médée et Hypsipyle, les deux puissantes sorcières ; de Déjanire, la femme méconnue d’Hercule ; d’Hélène et son burn-out ; et Didon, fondatrice et reine de Carthage. Ces chants d’autrefois sont portés par une écriture de plateau très dynamique, à laquelle s’ajoutent un travail choral et rhapsodique, en croisant textes, improvisations pleines de fantaisie, accessoires de fortune et belles musiques.

Un spectacle drôle, poétique et puissant, joué par six comédiennes musiciennes qui vont, d’un tableau à l’autre, réécrire les destins des héroïnes de la mythologie et leur donner un visage plus contemporain et féministe. 

DIRECTION MUSICALE Baptiste Lopez
AVEC Alice Barbosa, Capucine Baroni, Juliette Boudet, Laura Clauzel, Lucie Brandsma et Ayana Fuentes-Uno
ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE Manu Figueiredo
PRÉPARATION CORPORELLE Luar Maria
SCÉNOGRAPHIE ET ACCESSOIRES Baptiste Lopez
COSTUME Charlotte Espinosa avec la collaboration de Veronica Réndon
CRÉATION LUMIÈRE Robson Barros (adaptation Moïra Dalant)
GRAPHISME ET VIDÉO Fernanda Fajardo

PRODUCTION Cie BrutaFlor
COPRODUCTION Quai des rêves – Scène de Territoire (Lamballe – Armor) et Équinoxe – Scène Nationale de Châteauroux
Avec l’aide de la DRAC Ile-de-France (aide à la création 2023), Spedidam, Adami et Fonpeps (Ministère de la Culture)
SOUTIENS Théâtre 13, Théâtre du Soleil, Festival Fragments#9, Mains d’Œuvres et Le LoKal 

Avec une équipe féminine sur scène, nous créeons un spectacle issu d’une écriture de plateau, où d’autres éléments littéraires s’ajoutent au texte d’Ovide, point de départ de notre dramaturgie. Des textes classiques, contemporains mais également des textes écrits et improvisés par les comédiennes elles-mêmes, donnent à entendre une pluralité de voix narratives. La mise en scène éclot d’improvisations collectives, où corps, chorégraphies, rythmes, textes, musiques, architectures se retrouvent sur un même dispositif donnant à voir des tableaux scéniques qui se tissent les uns aux autres, se répondent et se frictionnent. À partir de quelques unes des figures peintes par Ovide dans son œuvre de jeunesse, je tire les fils d’une dramaturgie originale où l’enjeu est de mettre en rapport le monde antique et mythologique des ces personnages féminins avec le monde réel et contemporain des actrices qui incarnent ces mythes. Nous partons donc sur les traces de Pénélope, et son astucieux tissage, le faire et défaire des f ils du temps ; d’Ariane, celle qui tient le fil du retour du labyrinthe de Dédale; de Médée et Hypsipyle, les deux puissantes femmes de Jason ; de Déjanire, la dernière femme d’Hércule et responsable de sa fin ; d’Hélène, la plus belle femme du monde; et de Didon, fondatrice et reine de Carthage, avant d’être, sous la plume de Virgile, l’amante d’Enée, abandonnée par celuici. À la recherche d’un point de vue plus féministe et contemporain, d’autres voix composent ce tissage, notamment celles de Niki de SaintPhalle (plasticienne franco américaine des années 60-70), Aretha Franklin, Hélène Cixous et son manifeste Le rire de la méduse, Ana Martins Marques (poétesse brésilienne de la jeune génération) et Barbara (auteure et compositrice française). Ces matériaux nous permettent d’élargir notre champ de vision et en même temps de rapprocher ces mythes des problématiques de notre temps. Car si les relations amoureuses et les blessures que cellesci provoquent sont l’un des noyaux de ces textes, souvent présentés comme des lettres d’amour, ces femmes ne font pas que se lamenter, non ! Elles sont en colère, elles crient leur révolte, elles combattent leurs destins et se fraient un chemin avec leurs propres voix, cherchant une place dans tous ces récits où l’on voit le plus souvent les exploits du héros, de l’homme – celui qui n’a pas pu faire autrement ? Celui qui n’a pas pu refuser l’aventure, le voyage, le destin glorieux ? Ovide a donné la parole à ces personnages féminins il y a plus de 2000 ans. Nous écoutons aujourd’hui ces chants dont l’écho – parfois lointain, parfois si proche – résonne dans notre monde, se glisse dans nos chants contemporains.

« Énorme succès pour le spectacle Les Héroïdes (avec longue liste d’attente) une malicieuse comédie musicale menée tambour battant par six comédiennes complices et virtuoses, chanteuses et performeuses. En bref une comédie musicale délicieuse, résolument féministe et joliment désinvolte dans son irrévérence. » ALAIN NEDDAM

« Le spectacle se distingue par une esthétique qui intègre habilement des éléments féministes sans pour autant tomber dans les clichés, témoignant d’une réflexion profonde sur la condition de la femme. » JE VAIS AU THÉÂTRE

« C’est mené avec vélocité comme une revue tout en intégrant quelques moments introspectifs et l’ensemble emporte le morceau. L’idée de Flávia Lorenzi de reprendre ces Héroïdes d’Ovide était bonne et le résultat est réjouissant. » HOTTELLO

« À partir de quelques-unes des figures peintes par Ovide, Flávia Lorenzi tire les fils d’une dramaturgie originale qui fait dialoguer le monde antique et la condition féminine contemporaine. »  LA TERRASSE

« Parmi les nombreuses pièces attendues cet été en Avignon (..) » L’OEIL D’OLIVIER

« Six comédiennes de la compagnie Brutaflor s’emparent des « Héroïdes » du poète Ovide. Elles l’enrichissent en y injectant des propos propres, une colère farouche qui vient embrasser celle de la femme d’aujourd’hui. Musique et chants, jeu aux multiples couleurs, propositions parfois radicales, souvent drôles, oniriques ou foutraques, sur le plateau elles insufflent une énergie communicative, un souffle épique et revigorant. » LE PARISIEN

« Le propos brillant, qui entremêle avec une pertinence savoureuse cette pluralité de voix narratives dans un enchaînement de tableaux scéniques tous plus inventifs les uns que les autres, n’a d’égal que le brio des interprètes. Les six comédiennes-musiciennes abolissent le quatrième mur avec une aisance déconcertante et jubilatoire, jouant avec un public conquis qui saluera leur performance d’une longue standing ovation. » LA TERRASSE

« Les Héroïdes est un spectacle cathartique qui aime les grands écarts, entre jean et paillettes, chant lyrique et rock’n’roll, baskets et talons hauts, rage et désespoir, choralité et solo. C’est un spectacle en forme de revanche aussi, de réponse à ces récits écrits dans le marbre de l’Histoire. Un festival de séquences toutes plus inventives et drôles les unes que les autres, construisant avec peu des ambiances disparates et esthétiquement superbes. Ce spectacle pétillant pétri de fantaisie affiche un féminisme joyeux et plein d’allant. » SCENEWEB

« Flávia Lorenzi et sa troupe nous introduisent dans un univers où paganisme et paillettes se côtoient. De la comédie musicale en passant par les chants sorciers — qui d’ailleurs évoquent “le Portrait de la jeune fille en feu” de Céline Sciamma — Les Héroïdes est un spectacle où le chant a la part belle. Les chœurs de femmes constituent une figure esthétique, une réponse collective, au patriarcat. Les comédiennes signent une interprétation dynamique, drôle et audacieuse ; le pari est réussi. » CULTNEWS 

« Dans un spectacle musical et parlé, véritable rhapsodie nourrie à l’écriture de plateau avec six comédiennes, danseuses et chanteuses éblouissantes, Les Héroïdes devient d’emblée l’un des rendez-vous incontournables de cet édition du Off. Loin d’en proposer une simple adaptation scénique, la metteuse en scène et dramaturge, Flavia Lorenzi, les actualise de façon tout à fait singulière, oscillant entre gravité et légèreté, avec une acuité remarquable et une férocité certaine même. » WANDERER

 

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