Compagnie Ophelia

Laurent Poncelet place au cœur de son travail la question de la fragilité. Créer avec ceux qui sont en marge, oubliés, invisibles. Ou en parler à partir de textes comme ceux de Christian Bobin. Et que le public ne sorte pas indemne des représentations, mais qu’il soit bousculé, avec un regard transformé sur l’autre et le monde. Il s’agit de créer avec ce qui brûle en chacun des artistes, une urgence, un cri de vie, avec l’humain au centre du processus créatif, dans sa différence, et son univers poétique à révéler.

Laurent Poncelet écrit et réalise ainsi une majorité de ses spectacles ou films avec des artistes des périphéries du monde : favelas du Brésil, bidonvilles d’Afrique ou relégués de nos sociétés. On peut citer les spectacles Les Bords du monde (Brésil, Syrie, Maroc, Haiti, Togo, France), Le soleil juste après (Brésil, Maroc, Togo, France), ou le film Des gens passent et j’en oublie.

Il est par ailleurs essentiel pour la Cie de faire vivre le théâtre au cœur de la cité, et de mobiliser tous les habitants autour des spectacles, dont les plus en marge et éloignés des lieux culturels. Avec le théâtre comme lieu d’échange et de lien social. Est ainsi organisé en Isère le FITA (Festival International de Théâtre Action).